Dacia se prépare à affronter un nouveau concurrent très sérieux proposé par une marque inattendue. Une alternative à la Dacia Logan, moins chère de chez Honda ! Pourtant, le nom de la marque japonaise ne rime pas avec bas prix. Du moins, pas en Europe. Ici, la marque japonaise reste associée à des voitures bien conçues, bien motorisées, mais rarement abordables. Pourtant, ailleurs, les règles changent. Et Honda s’adapte.
En Inde, où le marché automobile repose sur l’essentiel, Honda propose une petite berline étonnante : l’Amaze. Un modèle compact, mesuré (3,995 m), conçu pour répondre à des critères fiscaux locaux. Et surtout, proposé à moins de 9 000 € dans sa version de base.
Même en finition haute, avec boîte CVT et équipement généreux, le tarif ne dépasse pas 12 400 €. Une somme qui, en Europe, ne suffit même pas à accéder à une Dacia Sandero bien équipée.
Une vraie Honda, malgré tout
Petite, l’Amaze reste une Honda. Pas une copie au rabais. Elle intègre, dès les finitions supérieures, des équipements que l’on ne retrouve parfois que sur des compactes européennes : régulateur adaptatif, aide active au maintien dans la voie, tableau de bord numérique, caméra de recul. Le tout, dans une structure simple, mais fonctionnelle.
Le coffre ? 416 litres. Plus grand que celui de bien des citadines du Vieux Continent. L’habitacle ? Sobre, mais spacieux. Notamment à l’arrière, où les passagers profitent d’un espace plus que correct. En Inde, cela compte.
Un moteur modeste mais fiable
Sous le capot, un petit bloc essence atmosphérique. 1.2 litre, 89 chevaux, 110 Nm de couple. Le moteur i-VTEC que Honda maîtrise parfaitement. Rien d’explosif, mais suffisant. Couplé à une boîte manuelle ou une transmission automatique CVT, il permet une conduite douce, économique, sans histoire.
Pas de turbo. Pas d’hybridation. Juste de la simplicité mécanique. Et dans ce marché, c’est un atout.
Pourquoi pas chez nous ?
La question revient souvent : pourquoi cette Honda ne débarque-t-elle pas en Europe ? La réponse est simple. Pour exister ici, il lui faudrait passer les normes : sécurité, émissions, connectivité, crash-tests, etc. Tout cela, elle ne peut pas l’offrir à ce prix.
La plateforme de l’Amaze, pensée pour d’autres contraintes, ne supporterait pas une telle montée en gamme. La modifier coûterait trop cher. Et Honda, pragmatique, préfère réserver ce type de modèle à des marchés plus souples.
Une logique différente, un autre monde
En Inde, les volumes dictent tout. Les voitures se vendent à prix serrés, à grande échelle. Il faut séduire un public jeune, sensible au prix, mais aussi à l’image. D’où ce style un peu carré, cette posture légèrement surélevée, ce profil de mini-sedan qui plaît localement.
Là-bas, la voiture reste un symbole. Une liberté. Un rêve atteignable. Et Honda, avec l’Amaze, parle au plus grand nombre. Elle propose une vraie voiture, bien équipée, bien pensée, à un prix imbattable.
Dacia Logan n’a pas de soucis à se faire sur son terrain
Oui, une Honda peut coûter moins qu’une Dacia. L’Amaze le prouve. Mais cette réalité appartient à d’autres marchés. À d’autres contextes. Ce n’est pas un oubli ou un manque de volonté. C’est une stratégie.
En Europe, une telle voiture ne survivrait pas sans être profondément transformée. Et son prix, dans ce cas, grimperait. Elle perdrait alors ce qui fait sa force : un équilibre parfait entre coût, usage et fiabilité.
Honda sait produire pour le monde entier. Mais chaque région a ses règles. Et parfois, ce qui est possible là-bas ne l’est tout simplement pas ici.
Logan en version GPL chez Borel à 18 000 €
Borel, spécialiste de la conversion GPL, propose quatre types de conversions internes à partir du moteur 1.0 TCe sur la Dacia Logan : une version GPL, une version E85 appelée Flex2, une au gaz naturel (GNV) ciblant plutôt les professionnels, et enfin la Flex3, compatible à la fois avec le GPL et le superéthanol. Cette dernière offre une souplesse bienvenue face à la couverture inégale des réseaux de distribution et aux fluctuations des prix de ces carburants alternatifs. En revanche, le 1.0 TCe 90 Flex3 reste onéreux, avec un tarif de départ de 19 910 €. L
e 1.0 Eco-G 100, également proposé en Flex3, est bien plus accessible à partir de 18 030 €. Cette différence s’explique simplement : Dacia intègre déjà le GPL, Borel n’ajoute ici que le boîtier éthanol. Certains concurrents offrent des conversions E85 à prix réduit, mais seule la société grenobloise propose une garantie de 3 ans ou 100 000 km, comme sur le Duster 3 et les autres modèles de son offre.